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alice plaza

L'histoire des Cap'lettes de Belleville

  Il y avait ces cravates, qui me faisaient de l'oeil. Celles de papa, qu'il ne mettait plus. Ses jolies cravates.

  D'abord bretelle, anse, ceinture ou lien.

  Et un jour, bien plus tard, un col naît, d'un assemblage insolite.

  Les recherches étaient reparties!

 

  Après plusieurs années à Duperré, où les recherches et l'imaginaire papillonnent, quelques curieux stages dans l'univers de la couture, puis une reconversion en cuisine, je reviens à mes premiers émois : les tissus, récoltés ça et là et les cravates, toujours là.

  S'en mêlent mes dessins, mes broderies, mes fils.

  Mes mains et ma tête m'emmènent vers l'accessoire.

  Le col (qui orne), l'echarpe-capuche (qui réchauffe), la lavallière (qui habille), le turban (qui termine la tenue), le obi (qui structure la robe).

  L'accessoire raconte l'intime, l'occasionnel, le fétiche, l'indispensable et parfois l'inutile.

  Et pourtant, n'est il pas nécessaire, ce petit bout de soi ?

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